Promotions : égalité des chances pour les fonctionnaires titulaires intégrant la DGFIP
La DGFIP prône la mobilité externe comme un axe fort de la carrière des fonctionnaires. Si ses agents sont nombreux à effectuer une mobilité externe (environ 1 500), la DGFIP accueille également de nombreux agents d’autres administrations. Et ce, d’autant plus qu’elle absorbe de plus en plus de missions d’autres administrations ou agences de l’Etat (taxe d’urbanisme, centres de gestions financière, ... )
Des agents entrants indispensables
Ses nouveaux collègues venant d’autres administrations qui décident de suivre leurs missions apportent pourtant une expertise indispensable à la DGFiP pour mener à bien ce transfert de charges. D’ailleurs, les difficultés fonctionnelles liées à ces transferts rencontrées récemment ont montré toute l’importance de leur expertise.
Mais laissés pour compte quand il s’agit de les promouvoir
Alors que l’administration s’arcboute sur l’importance donnée au CREP pour les tableaux d’avancement des cadres B et C (voir notre fiche repère sur les tableaux d’avancement) Les échanges avec l’administration ont révélé que les CREP de nos collègues issus d’autres administrations ne serait pas prise en compte en raison “d’un risque de manque de courage managérial” de leur précédente administration. En d’autres termes, il n’est pas fait confiance à leurs anciens évaluateurs sur l’appréciation de leur valeur professionnelle.
La CFDT dénonce ces propos. Si la DGFIP veut être attractive, elle doit donner à ces agents les mêmes garanties de perspectives de carrière. Il en va de son respect de l’accord PPCR qui permet un déroulé sur 2 grades des agents (voir notre récent article sur le sujet).
La CFDT Finances Publiques exige que les collègues qui font preuve de volontarisme en rejoignant notre administration et apportent du savoir-faire, ne soient pas pénalisés dans leur carrière et soient valorisés à la hauteur de leur engagement.
