Le ras-le-bol des personnels de l’ENFIP

Publié le 25/01/2022

Mais que se passe-t-il donc à l’ENFIP ?

Après les chargés d’enseignement et personnels administratifs de Clermont-Ferrand en décembre (lire notre dépêche), ce sont aujourd’hui ceux des établissements de Noisy et de Lyon qui, le 24 janvier, ont clamé leur colère face à une administration sourde à leurs revendications.  

La CFDT Finances publiques a pu évaluer le nombre de grévistes à 50% sur les deux établissements dont environ 2 enseignant sur 3.

Les personnels de l’ENFIP en ont ras-le-bol de ne pas être associés aux décisions. Aujourd’hui la coupe est pleine. La réforme des scolarités imposée en 2019 est déjà à bout de souffle et la faute n’est pas à rejeter sur la crise sanitaire

Les enseignants veulent être acteurs de la formation initiale pour préparer les stagiaires à leurs futures missions. Aujourd’hui ils ont le sentiment de ne les préparer qu’à réussir des évaluations, couperet-sanction d’une formation qui a perdu toute boussole.  

Tous, enseignants et personnels administratifs, veulent être considérés par leur direction qui regarde ailleurs alors que la formation ne répond plus aux besoins de la DGFIP. 

L’ENFIP et la DG vont-elles enfin prendre la mesure du mal-être des chargés d’enseignement et des administratifs de l’ENFIP, personnels essentiels de la DGFIP et qui œuvrent pour maintenir le haut niveau de compétence des agents de la DGFIP tant vanté par notre DG ?