DOUANE : Delta E - le dédouanement français au bord du décrochage

  • OPCO AG
  • CI Viti

L’Administration vient d’annoncer officiellement le report de Delta E. Ce report était inévitable. Mais il ne règle rien sur le fond.

Depuis plus de six mois, Delta IE s’impose comme un véritable bourbier, aussi bien pour les opérateurs économiques que pour les douanières et les douaniers chargés de le concevoir ou de faire vivre le dédouanement au quotidien dans les bureaux.

Et ce sont désormais les flux eux-mêmes qui sont menacés, avec un risque réel de délocalisation du dédouanement hors de France, au profit d’autres États membres.

Malgré cela, les collègues tiennent, bricolent, contournent, expliquent, rassurent, absorbent la colère des usagers et maintiennent tant bien que mal le service public.

 Les agents en conception ne sont pas responsables. Ils sont victimes.

Il faut le dire clairement : les douanières et douaniers qui sont chargés de la conception de l’applicatif ne sont pas responsables de cette situation.

Les collègues du CID, de la sous-direction COMINT, de la sous-direction SI, travaillent sous une pression considérable depuis des mois, avec un engagement total et un sens aigu du service public.

 Ils paient aujourd'hui :

  • la sous-estimation initiale de l’ampleur du chantier “refonte de Delta” et des projets communautaires en général, pourtant cœur du moteur de toutes les applications de dédouanement ;

  • des choix stratégiques et calendaires qui ne relèvent pas des agents, mais de décisions prises au plus haut niveau à une époque où leurs alertes n’ont pas été entendues.

Tout le monde est victime de ces choix : agents, opérateurs, et in fine l’attractivité du dédouanement français.

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