L’empreinte carbone de l’informatique à la DGFIP

  • Informatique
  • Intelligence artificielle

L’informatique représente 6,3 % des gaz à effets de serre émis par la DGFIP. C’est dans la norme des structures équivalentes et en légère baisse sur 5 ans : 8,5 % en 2019

L'impact de l'IA

A cette occasion, la CFDT Finances Publiques jette la lumière sur le poids de l’IA dans nos émissions … et le résultat est plutôt contre intuitif :

  • L’IA ne représente que 1 % des émissions du numérique et 0,07 % des émissions totales !
  • A l’inverse, les terminaux des agents (écrans, ordinateurs portables et téléphones) pèsent pour deux tiers de l’impact du numérique.

Et si l’IA consomme de l’électricité, il est probable que les copieurs soient toujours les équipements informatiques à consommer le plus d’électricité

Vers quelle sobriété numérique aller ?

La CFDT Finances a inscrit dans ses résolutions l’allongement de la durée d’utilisation du parc informatique : 

  • Le souhait de la DGFiP de passer la durée de vie de équipements de 6 ans à 7 ans va donc selon nous dans le bon sens. 
  • C’est 10% de gaz à effet de serre en moins pour le numérique de la DGFiP

Une trajectoire tenue, qui ne doit pas avoir d'impact en terme de CVT.

Ce constat appelle deux remarques en terme de trajectoire :

  • La DGFiP a des marges en termes d’IA mais doit rester vigilante
  • Le télétravail a certes un impact écologique mais celui-ci est faible. Or les apports en conditions de vie au travail sont bien supérieurs, soulignant sa pertinence.

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