2019, l’année de tous les dangers pour l’Action Sociale Ministérielle!

Publié le 23/01/2019

Depuis de longs mois, le silence du secrétariat général est assourdissant, sa communication réduite au strict minimum. Les réunions plénières montrent le profond mépris de l’administration vis-à-vis des représentants des personnels et des agents. Seuls tombent les réductions budgétaires arbitraires, les projets de restructuration et audits et les fermetures de restauration collective. de l’instar de ses camarades des organisations syndicales, la CFDT Finances n’assistera pas au Comité national d’action sociale (CNAS) d’aujourd’hui.

 






Face à ce contexte, la CFDT Finances avec l’ensemble des organisations syndicales a décidé de faire une déclaration commune et de boycotter le CNAS du 13 novembre, les Conseils de Surveillances,  de décembre de l’ALPAF, l’EPAF et AGRAF mais de siéger aux Assemblées Générale.

En effet les raisons de ce choix sont multiples

S’agissant du dialogue social, une énumération rapide se suffit à elle-même, pour illustrer son inexistence de fait :

  • Au CNAS du 10 juillet 2018, une demande d’audience intersyndicale alertait l’administration sur la situation dramatique des services sociaux à Marseille. Depuis, aucune réponse
  • un courrier dénonçant la coupe budgétaire de quasiment 5 millions d’euros sur la subvention 2018 de l’association qui gère les problématiques liées au logement au ministère, l’ALPAF, toujours sans réponse 
  • Enfin, le calendrier prévisionnel des CNAS soumis pour validation aux organisations syndicales n’en fixe que deux en 2019, alors même que les textes en prévoient au minimum trois chaque année.

Concernant l’Action sociale elle-même :

  • Le budget prévisionnel 2019 est en rétractation significative, d’au moins 3,5 millions d’euros ;
  • Du coup, le problème crucial du financement de l’ALPAF, dans lequel l’administration« taille» allègrement (Moins 4,9 millions d’euros en 2018, et moins de 1 million en 2019) et son existence elle-même, va se poser rapidement. A la fin, ce sont les agents qui feront les frais de la vision strictement budgétaire du secrétariat général;
  • Dans la même logique, la programmation de la mort de la restauration collective, dont bénéficient les agents qui illustre l’absence de réelle volonté de mener une vraie politique de restauration au bénéfice des agents.

Mais plus largement, il y a surtout le sujet de la gouvernance, ou plus exactement de la « crise de gouvernance » des 3 associations gestionnaires des vacances/loisirs (EPAF), du logement/aide et prêts (ALPAF) et de la restauration au ministère (AGRAF). Le Secrétariat Général a lancé unilatéralement des audits concernant toutes et chacune d’entre elles.

Mais, à part annoncer la création d’un opérateur unique, l’Administration entretient le flou sur le devenir de l’action sociale au ministère, qui, pourtant appartient à l’ensemble de ses agents.

La CFDT Finances exige donc le rétablissement d’un dialogue social satisfaisant, en faisant montre de responsabilité sociale. Et cela passe d’abord, par le respect des agents, et de leurs représentants.