Toilettage des concours de contrôleur

  • Concours

Le groupe de travail du 26 septembre portait sur le concours de contrôleur. Si elle était nécessaire, la CFDT juge la refonte des concours de contrôleurs insuffisante.

La refonte des concours de contrôleur a été mise en œuvre lors de la session 2022-2023 (voir notre article sur le sujet ci-dessous).

 

Le concours externe de contrôleur a été refondu pour s’adapter aux programmes issus de la réforme 2021 des épreuves du bac et plus généralement du lycée.

Par ailleurs, les épreuves écrites d’admissibilité du résumé de texte et celle, facultative, de mathématiques ont été supprimées.

L’épreuve orale facultative de langue ne propose plus que l’anglais.

 

Le concours de contrôleur interne (CIN) a également vu l’épreuve écrite d’admissibilité de résumé de texte supprimée.

L’épreuve orale d’admission du CIN s’appuie désormais sur un dossier de reconnaissance des acquis de l'expérience professionnelle (RAEP) que le candidat admissible doit fournir.

Il en est de même pour le concours interne spécial (CIS).

 

Les coefficients des épreuves orales de ces concours ont été revus à la hausse.

 

La CFDT approuve que l’épreuve écrite du CIS (cœfficient de 50 %) continue à être prise en compte dans le classement final et n’ait pas été réduite à sélectionner uniquement les candidats admissibles comme il avait été initialement avancé.

 

Par ailleurs, elle réitère sa demande d’un allongement du délai pour la constitution et la remise du dossier RAEP en vue de l’épreuve orale pour les candidats admissibles.

 

Sans pour autant s’engager, la Direction reconnaît que le calendrier reste très contraint avec peu de marge de manœuvre en ce domaine.

 

Le manque de recul par rapport à la nouvelle mouture des concours de contrôleur ne permettra pas avant plusieurs années d’en apprécier l’impact sur son manque d’attractivité décrié.

 

Pour la CFDT, cette réforme des programmes des concours était nécessaire. Elle est cependant insuffisante.

Elle demande à pallier son manque d’attractivité par plusieurs dispositifs de fond :

- des mesures salariales plus attractives et un dé-tassement du bas des grilles,

- l’augmentation du nombre de places à ces concours,

- l’examen du problème de la durée et de l’éloignement du lieu de formation.

 

Elle soulève un autre problème qui ressurgit chaque année : pour certains agents, la promotion s’accompagne d’une baisse de salaire. Si ces problèmes peuvent être réglés au cas par cas, cela impacte malgré tout l’attractivité des concours.

 

Plus fondamentalement, la CFDT demande une vision globale de la politique de recrutement Insee et de la manière dont les concours de contrôleur s'inscrivent dans cette politique.

 

La Direction reconnaît la pertinence de la question.

De manière plus pragmatique, il s’agit, dit-elle, d’être en phase avec la réalité des métiers occupés par les contrôleurs et de mener une analyse avec les Directions régionales pour s’interroger si les postes et les métiers occupés par ceux-ci correspondent bien à ce sur quoi ils sont sélectionnés et formés au Céfil, quitte au besoin, à recalibrer certaines formations.

 

 

PROCHAINES RÉUNIONS

 

17 octobre : GT réorganisation des sites Tourisme, Sirene 4 et Guichet unique

 

VOS REPRÉSENTANTS CFDT À CE GROUPE DE TRAVAIL

 

Prisca Blancard, Secrétaire générale, 07 71 36 58 51

Marielle Bigot, Secrétaire générale adjointe

Stéphane Dupin, DR Auvergne-Rhône-Alpes

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