
Pour TOUTES les femmes et les filles !
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8 mars, journée internationale des droits des femmes : nous voulons enfin des actes ! | CFDT
RDV le 8 mars
Paris, 14h, place de la République
Lyon, 15h, place Bellecour
Lille, 14h, place du Théâtre
Bordeaux, 12h, place de la Victoire
Toulouse, 15h, place du Capitole
Carte des mobilisations : 8 mars 2025 – Google My Maps

La Constitution garantit, depuis 1946, une égalité des droits aux femmes, dans tous les domaines.
Pourtant c'est un très long chemin !
Les françaises votent depuis 80 ans, s'autonomisent financièrement de leur mari depuis 60, assurent conjointement l'autorité parentale depuis 55 ans, peuvent interrompre une grossesse depuis 50 ans, porter plainte pour un crime sexuel dont elle serait victime depuis 45 ans, ou pour harcèlement sexuel depuis 1992...
Inventée par les travailleuses, la Journée du 8 mars, reconnue par la France cinq ans après son officialisation onusienne en 1977, est avant tout l'occasion d'un état des lieux de l'effectivité de ce principe d'égalité.
A l'occasion des 30 ans de l'adoption de la Déclaration et du Programme d'action de Beijing lors de la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes, la prochaine Commission de la condition de la femme qui se tient en mars, chaque année, au siège de l'ONU examinera et évaluera sa mise en œuvre, pays par pays.
Le rapport français fait ainsi état de problèmes et d'échecs s'agissant d'inégalités persistantes en matière :
- de violences sexuelles qui s'exercent dans le cadre privé (en 2022, 145 morts violentes au sein d'un couple dont 118 femmes) mais aussi professionnel (culture, santé, etc.) ou dans les activités sociales (sport) ;
- d'écarts de rémunération (16% de moins à temps de travail égal pour les femmes) et de retraites ainsi que de non respect de la parité dans les instances dirigeantes en entreprise et de difficulté d'accès à l'entrepreneuriat ;
- d'inégal accès à la santé en particulier en matière de santé génésique (1 femme sur 10 atteinte d'endométriose et des retards de diagnostic) et de précarité menstruelle ;
- de stéréotypes de genre persistants qui influencent les choix d'orientation et la mixité des métiers, la non généralisation d'éducation à la sexualité qui permettrait aux jeunes de mettre à distance la violence en ligne et les contenus pornographiques.
Des recommandations de parties prenantes y proposent aussi des solutions et certaines, bien sûr, peuvent inspirer les Ministères économiques et financiers !
Celles du Défenseur des droits portent notamment sur :
- le développement de support et formation en matière d'éducation à la vie affective et sexuelle, l'éducation au numérique pour protéger les filles du cybersexisme ;
- la révision des index d'égalité professionnelle et des grilles de classification permettant de valoriser les emplois majoritairement féminins ;
- une meilleure protection des discriminations liées à la grossesse et le développement et l'obligation d'un congé de paternité ;
- l'amélioration de la prévention et du traitement des signalements de harcèlement sexuel en particulier pour les métiers historiquement masculins et l'amélioration de la protection fonctionnelle pour les agents publics.
Celles de la CNCDH ajoutent notamment :
- une approche fondée sur le genre, dans le cadre des politiques publiques en lien avec l'environnement et la transition écologique, de façon à intégrer les femmes en situations de vulnérabilité et celles des territoires ultramarins à la conception des politiques pour mieux les protéger ;
- la reconnaissance des femmes migrantes comme « groupe social » persécuté permettant l'obtention du statut de réfugié.
De nombreuses associations insistent sur la nécessité de prendre particulièrement en compte les situations de cumul de facteurs discriminants qui rendent certaines femmes plus vulnérables car
TOUTES les femmes et les filles doivent pouvoir accéder à leurs droits !
8 mars, journée internationale des droits des femmes : nous voulons enfin des actes ! | CFDT