La CFDT Finances aux côtés des victimes des actes de vandalisme et d'incendies

Publié le 04/07/2023

La CFDT Finances s’associe à la peine de la famille du jeune Nahel, victime du tir mortel d’un policier à Nanterre, mais condamne l’ensemble des exactions commises à la suite de ce drame.

La CFDT Finances condamne sans réserve les violences extrêmes contre les représentants de l’Etat, maires et conseillers municipaux, policiers nationaux,  municipaux et gendarmes, les personnes ainsi que les actes de vandalisme, les pillages, les incendies des bâtiments publics («mairies écoles commissariats, centre des finances publics…) et les commerces.

La CFDT Finances condamne avec la plus grande fermeté les actes de vandalisme et les incendies qui ont ciblé les bâtiments et services des administrations du ministère de l’Economie, des Finances, et de la souveraineté industrielle et numérique.

  • A la Douane, les douaniers de la BSI de Cavaillon ont été caillassés et ont du faire face à des tirs de mortiers tandis que les bâtiments de la direction de Paris Est à Torcy ont été incendiés.
  • A la DGFiP, ce sont les SIP de Marseille (arrondissements 2/3/14/15/16), de Vernon, de Longwy, de Vandoeuvre, de Paganini à Paris, de Saint-Quentin-en-Yvelines, de Poitiers, Evry et Corbeil, les SIE de Cenon, le SGC de Nanterre et le site de Tivoli, le CFP de Maisons-Alfort et le SGC de Bobigny qui ont été vandalisés ou incendiés.

La CFDT Finances exprime sa solidarité avec les douaniers et les agents des finances publiques ainsi que de tous les fonctionnaires et élus, victimes de ces violences. Des mesures doivent être le cas échéant recherchées avec les organisations syndnicales afin d'assurer la sécurité des agents et la continuité du service (télétravail, autorisations d'absences...).

Rien ne justifie ce climat insurrectionnel et ces violences urbaines, d’autant plus que c’est au final la population la plus modeste qui est la première victime des destructions de services publics (mairies, CCAS, écoles …), de voitures ou de bus et de tramways et des commerces de proximité pillés, saccagés et incendiés.

La situation ne se réglera pas durablement par une réponse sécuritaire. Il faut réduire les fractures de notre société plutôt que d’appuyer là où cela fait mal ! La réponse doit être collective et réunir l’ensemble des parties prenantes (services sociaux, éducation nationale, justice, police, élus, etc.) afin de promouvoir le vivre ensemble.