Les chargés d'enseignement de Noisiel sont à bout.
La réduction des effectifs et ses conséquences sur les conditions de travail touchent toutes les missions de la DGFIP. Aujourd'hui, ce sont les chargés d'enseignement de Noisiel qui expriment leur ras-le-bol. Las de ne pas être écoutés malgré leurs nombreuses alertes en CSAL et la pétition signée par plus de 90 % des chargés d'enseignement, l'intersyndicale CFDT-CFTC et Solidaires finances publiques a proposé aux chargés d'enseignement de porter des badges avec ce message "STOP AUX CADENCES INFERNALES" pendant la semaine des oraux individuels.
Ils n'en peuvent plus de devoir préparer les cours pendant leurs soirées, week-ends, congés faute d'effectif suffisant.
Si la DGFIP a revu le nombre d'emplois du TAGERFIP à la hausse pour le faire coller avec le nombre réel de chargés d'enseignement, il n'en demeure pas moins que ce nombre est nettement insuffisant pour faire face aux importants recrutements de stagiaires de ces deux dernières années. Les cadences explosent !
Le professionnel empiète de plus en plus sur la vie personnelle, avec des conséquences non négligeables en matière de risque psycho-sociaux. La DGFIP et l'ENFIP en porte la responsabilité.
La CFDT Finances Publiques en alliance avec la CTFC DGFIP ne peut pas laisser la situation se dégrader et demande à la DG de prendre les mesures adéquates, ce qui commence par recevoir les délégations syndicales - le directeur de l'ENFIP rencontre l'intersyndicale le 20 avril - et mettre en œuvre dès maintenant une campagne de recrutement à la hauteur des enjeux en matière de formation initiale. Car elle ne peut pas se targuer d'être pionnière en matière de formation 2.0 et laisser de côté les hommes et les femmes qui font ce qu'est la formation initiale aujourd'hui.
Pour en savoir plus, lisez la pétition du 8 mars 2023 et le tract de l'intersyndicale.
Pétition NOISIEL 8 mars 2023
