Une gratuité très relative… Et des stagiaires toujours en difficulté

Cette revendication de gratuité des stages avait été portée et obtenue par les stagiaires des sessions précédentes et relayée par les organisations syndicales.

Ce qui avait à l’époque pu être qualifié de victoire n’a pas résolu l’ensemble du problème du coût réel des repas et de l’hébergement notamment pour les stagiaires ayant fait le « choix » d’être logés à l’extérieur de l’école (certains d’entre-eux y sont contraints du fait de leur obligations familiales). 

Une fois de plus, le défaut d’information de l’administration est à mettre en exergue. Les stagiaires auraient dû être informés bien en amont du début de stage. Ainsi, c’est en toute méconnaissance que les agents ont pris leurs dispositions ; et maintenant que des arrhes sont versées, que des locations sont prises et que des congés formation ont été pris par des conjoints, comment revenir en arrière ?

Concrètement, l’administration applique désormais à la lettre les dispositions de l’Arrêté du 3 juillet 2006 fixant les taux des indemnités de stage.

Cette situation pénalise gravement les stagiaires logés à l’extérieur de l’école. De même, une partie des repas (matin et soir) restent à la charge de tous ceux logés sur place.

Comme pour la 2ème promotion, la CFDT va étudier tous les aspects juridiques de ce dossier. Nous soutenons toute initiative et interpellerons rapidement l’administration afin de trouver une solution équitable pour tous.

Nous vous tiendrons informés des suites de ce dossier.