Retour

Jeux Olympiques 2024 : une organisation du travail à l'Insee à adapter pour limiter les déplacements franciliens

Publié le 16/02/2024 (mis à jour le 18/02/2024)

La France accueillera les Jeux Olympiques du vendredi 26 juillet au 11 août 2024, et les Jeux Paralympiques du mercredi 28 août au dimanche 8 septembre 2024.

Entre le 1er juillet et le 9 septembre, le volume d’usagers dans les transports, les hébergements réservés et leurs tarifs augmenteront très fortement dans les villes d’Île-de-France, ainsi qu’à Lille, Lyon, Nantes, Marseille et Bordeaux. De ce fait, les agents auront plus de difficultés à se déplacer et à se loger dans ces villes.

La CFDT demande la mise en place de mesures pour réduire ces difficultés. La Direction propose des aménagements conditionnés.

Des réunions ministérielles sur les dispositions générales à prendre sont organisées. Cependant, les détails précis de l’organisation du travail relèvent du niveau directionnel.

Limitation des déplacements vers Paris

 

Le Ministère préconise de réduire les déplacements vers les villes accueillant les jeux.

Ainsi, la Direction a décidé qu’aucune réunion de réseau, ni aucune formation ne devront se tenir dans les établissements d’Île-de-France de mi-juin à mi-septembre 2024.

 

Limitation des déplacements vers les lieux de travail

 

La Direction Générale et la Direction régionale d’Île-de-France se trouvent dans le périmètre impacté par les jeux.

Le Ministère préconise le recours au télétravail exceptionnel jusqu'à 5 jours par semaine sans condition.

 

Lors du groupe de travail du comité social d’administration de la DG et du Cefil, la Direction a présenté sa proposition d’aménagement du travail sur la période pour la DG :

Un agent aurait accès au télétravail exceptionnel déplafonné à 5 jours par semaine pour la période stricte des jeux (soit du 26 juillet au 11 août puis du 28 août au 8 septembre) à condition qu’il ait posé au moins 3 semaines de congés entre le 1er juillet et le 9 septembre.

 

La CFDT s’interroge sur les raisons de cette condition.

Combien d’agents prennent habituellement moins d’une semaine de congés entre le 1er juillet et le 8 septembre ? Moins de 2 semaines ? Moins de 3 semaines ? et pourquoi ?

Quelles sont les activités qui doivent absolument être effectuées sur site et durant ces deux périodes ?

La CFDT formule plusieurs remarques concernant la proposition de la Direction :

Conditionner le télétravail exceptionnel à la pose de 3 semaines de congés signifie qu’aucune division ne serait concernée par des contraintes d’activité du 1er juillet au 8 septembre (livraison d’indices ou de fichiers). Dans le cas contraire, l’absence des agents durant 3 semaines mettrait en difficulté les équipes concernées (réduction des délais).

 

Par ailleurs, cette condition signifie que l’encadrement ne pourra pas refuser les congés des agents durant la période du 1er juillet au 8 septembre. Dans le cas contraire, les agents se voyant refuser leurs congés seraient pénalisés sur l’accès au télétravail exceptionnel.

 

Compte tenu de l’augmentation des difficultés de déplacement, la CFDT demande que les agents affectés en région parisienne puissent ne pas se déplacer sur leur résidence administrative (la DG) s’ils le souhaitent.

Pour cela, elle demande qu’ils puissent avoir accès au télétravail exceptionnel déplafonné à 5 jours par semaine au moins sur ces deux périodes sans condition.

 

Elle demande que les congés ou les journées de télétravail flottant soient systématiquement accordés au moins durant les deux périodes concernés.

 

Pour ceux qui souhaitent tout de même se déplacer sur la DG, la CFDT demande l’aménagement des horaires d’arrivée et de départ.

 

Elle demande de réfléchir à la possibilité de décaler les activités qui doivent absolument être réalisées sur site.

 

Enfin, la CFDT rappelle la nécessité de revaloriser et de déplafonner l’indemnité télétravail, même si ce sujet relève du niveau Fonction publique.

 

Pour les adhérents : notes de la SG