Retour

Actualités CFDT Grand-Est : première campagne de mobilité interne à 4 établissements

Publié le 13/11/2023

La campagne de Mobilité du Grand-Est concernait 170 agents des 405 agents B et C de la région dont 118 ont formulé des vœux. Parmi ces derniers, 92 ont été affectés. La CFDT profite de ce bilan pour mettre au clair certaines pratiques et rappeler les règles qui s’appliquent.

Plus de demande de mobilité dans certains services

 

La CFDT note que la part des agents ayant déposé une intention de mobilité est élevée dans certains services, au-delà du SNTDA qui a subi une réorganisation.

Elle s’interroge sur le cas de Nancy où le taux d’intention de mobilité atteint 41 % et plus spécifiquement le SAR de Nancy où ce taux atteint 71,4 %.

La CFDT alerte sur l’ambiance difficile à Nancy.

On observe également une forte demande de mobilité au CSRH (45,9 %). Cela est cohérent avec le mal être exprimé par certains agents lors du recueil des risques (DUERP). La CFDT interroge sur les solutions envisagées par la Direction pour améliorer la situation.

 

La Direction n’apporte pas de réponse pour le moment, les sujets feront éventuellement l’objet d’échanges lors de prochains groupes de travail.

 

Une demande d’inscription dans la campagne de mobilité parfois refusée

 

La CFDT a connaissance d’un voire deux agents pour lesquels la hiérarchie a demandé de ne pas ouvrir leur poste et de retirer leur demande de l’application. La CFDT dénonce ce genre de pratiques qui ne permet pas de laisser de trace du refus de mobilité.

 

La Direction est étonnée. Elle va se renseigner auprès des chefs de service pour savoir ce qu’il en est et rapeler les règles si nécessaire.

 

La CFDT demande que les agents ayant déposé un vœu de mobilité avant les trois ans d’ancienneté soient accompagnés car cela reflète souvent un mal-être dans le poste. Si la mobilité d’un agent lui est refusée à cause de son manque d’ancienneté, il faut que des mesures puissent suivre pour que l’agent se sente mieux sur son poste et qu’une priorité lui soit donné à la mobilité dans la campagne suivante si, malgré tout, la situation ne s’améliore pas.

 

Des règles du télétravail à préciser

 

La CFDT demande une clarification des règles concernant le télétravail (délai de mise en place, nombre de jours possibles...). Cette mention doit être précisée sur la fiche de poste.

 

La Direction peut envisager d’écrire ce point sur les fiches de poste mais la règle peut être différenciée selon que la personne est nouvelle ou non sur le poste. Une rencontre avec la future hiérarchie est préconisée pour avoir des informations précises sur le sujet.

 

Beaucoup d’agents sans affectation dans la campagne

 

La CFDT rappelle que lorsqu’un agent souhaite rester sur son poste, il est prioritaire même si le poste est redéfini. Selon l’établissement, il est demandé de candidater explicitement ou non sur son poste pour y rester. La CFDT demande qu’une harmonisation soit faite entre les établissements. Elle sera vigilante sur le respect des règles de priorité.

 

La Direction prend note pour harmoniser le fait de candidater ou non sur son poste pour y rester.

La consigne pour les prochaines campagnes est de ne pas poser de candidature sur l’application sauf en cas de redéfinition.

 

26 agents n’ont pas été affectés à l’issue de la campagne de mobilité. Pour la CFDT, ce nombre est élevé. Elle s’interroge sur la gestion de ces agents. Sont-ils reçus par leur hiérarchie ? Leur est-il proposé de candidater sur les postes restant vacants ? Seront-ils prioritaires lors de la prochaine campagne ?

 

La Direction répond que les responsables hiérarchiques sont tenus au courant et que la majorité reçoivent les agents concernés. Lorsqu’ils le souhaitent, le Conseiller en Parcours Professionnel (CPP) accompagne également les agents tout au long de la mobilité pour construire un plan de carrière.

 

La CFDT demande à disposer de l’ancienneté de la demande de mobilité des agents afin de s’assurer que ceux n’ayant pas bougé lors d’une campagne ne soient pas bloqués l’année suivante. Elle rappelle que le suivi avec le CPP est différent d’un entretien avec la hiérarchie qui doit être systématique pour recueillir la position de l’agent.

 

Pas toujours d’adéquation niveau de poste et descriptif

 

La CFDT alerte sur le fait que certains postes qualifiés en catégorie C sont pourvus par des agents qui effectuent le même travail que leurs collègues de catégorie B. Elle a l’impression que certains postes sont définis pour correspondre au niveau de l’agent plutôt que de prendre en compte la difficulté des tâches qui lui sont associées.

La CFDT demande donc que les postes soient définis suivant le contenu et la responsabilité du poste et non suivant le grade du candidat potentiel.

 

La Direction répond que les fiches de postes sont bien différentes selon la catégorie et qu’elles reflètent toutes le niveau des postes.

 

Pour la CFDT, les fiches de poste et la réalité ne sont pas toujours concordantes. Elle sera vigilante à la prochaine diffusion des postes à ce sujet qui reflète un manque de reconnaissance pour les agents en poste.

 

Les postes non pourvus dans la campagne

 

Les agents s’interrogent sur les choix du mode de recrutement des agents sur les postes restés vacants et publiés sur « choisir le service public » (contrats, détachements).

La CFDT déplore un manque de recrutement dans la campagne de mobilité géographique qui pourrait atténuer le souci de postes vacants.

Elle fait remarquer que du fait des délais parfois longs de ces recrutements, les agents doivent palier le manque d’effectif et sont en surcharge de travail.

 

La Direction répond qu’elle n’est pas responsable des plafonds d’emploi. La solution envisagée pour éviter que les recrutements ne se fassent après septembre est de décaler la campagne de mobilité afin que celle-ci s’achève en avril. Mais la solution n’est que partiellement satisfaisante et ne règle pas le problème sous-jacent qui est le manque d’attractivité du Grand-Est.

 

L’attractivité de la DR Grand-Est est un autre sujet sur lequel la CFDT attend les propositions de la Direction.

Pour la CFDT, si la Direction Générale gère la répartition finale du plafond d’emploi, c’est à la Direction du Grand-Est de négocier plus de recrutements internes dans la campagne de mobilité géographique.

 

L’intégration des agents en détachement et la CDIsation des agents fera l’objet d’un échange lors du groupe de travail national du 14 novembre.

 

 

Vos représentants à ce GT du CSA Grand-Est :

 

Chantal Cocher,

Sonia Schwartz

Prisca Blancard