Expérimentation de la collecte prix/ménage

Il fait suite au groupe de travail qui a eu lieu le 14 mai. (Enquêteurs : Reprise possible des activités terrain dès la réception des protections individuelles )

La CFDT déplore l’absence du médecin coordinateur et de prévention.

Les réponses aux questions sanitaires sont apportées par l’ISST (Inspecteur santé sécurité au travail).

Équipements de protection individuelle (EPI)

Lingettes

La Direction confirme qu’en raison d’une forte demande, les lingettes virucides restent actuellement le matériel le plus compliqué à fournir aux enquêteurs. La Direction rappelle que le médecin a précisé lors du GT CHSCT-S du 14 mai que l’utilisation de lingettes ménagères bactéricides du commerce mais non virucides pouvait dans un premier temps convenir pour les opérations de nettoyage classique. La CFDT insiste pour que des lingettes virucides soient fournies, nous rappelons que les effets des produits simples désinfectants n’ont pas la même efficacité sur les virus.

Gants et visières

La Direction rappelle que le médecin ne préconise pas l’utilisation des gants et des visières par les agents. Ces deux protections constituent plutôt un danger qu’une protection car ils sont récepteurs de virus. L’ISST précise à nouveau que les visières ne sont pas des protections respiratoires.

Certains commerçants, lors de l’expérimentation prix, ont exigé que l’enquêteur porte des gants. La CFDT demande que cet équipement soit fourni. La Direction rappelle que les enquêteurs peuvent acheter des équipements qui seront remboursés sur justificatifs dès lors que l’Institut n’est pas en mesure de les fournir aux agents. La CFDT précise que ce n’est pas la bonne façon de procéder. L’institut est responsable de la santé et de la sécurité des agents et doit fournir le matériel adéquat et en quantité suffisante.

Masques

Les masques fournis aux enquêteurs ne sont absolument pas adaptés. Ils ne sont pas pratiques à utiliser et synonymes d’inconfort dans le cadre de leur mission.

La CFDT exprime son mécontentement et demande qui a validé la commande de ces masques non adaptés aux conditions de travail des enquêteurs.

Certes, ce sont des masques chirurgicaux type 2 avec filtrage supérieur à 98 %, mais les lanières ne permettent pas une mise en place facile. 4 liens sont à nouer derrière la tête. Ce geste est compliqué lorsque l’enquêteur est sujet à des problèmes de tendinites. La répétition du geste pourrait également, dans la durée, occasionner des TMS (troubles musculo-squelettiques).

Ils sont, de plus, inconfortables, sans élastiques et ne suivent pas les mouvements du visage, les liens sont à resserrer régulièrement.

La CFDT ne remet pas en question l’efficacité de ces masques, mais redoute, devant la complexité de leur usage, que certains enquêteurs ne les utilisent pas.

La Direction répond qu’il n’y a pas eu de commande spécifique enquêteurs Insee, mais une expression des besoins de l’Insee vis-à-vis d’une commande globale de l’État en millions de masques. Il s’agit d’assurer la livraison des masques dans la durée.

La CFDT regrette d’avoir à nouveau à débattre au sujet des équipements de protection. Bien que des efforts aient été fournis tant en national qu’en local, en tant qu’acteurs de prévention, nous ne pouvons pas accepter de « l’à-peu-près » en matière de sécurité. Nous demandons que des masques à élastiques soient commandés via l’UGAP ou un autre prestataire en local.

La Direction n‘apporte pas de réponse.

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Vos représentants à ce groupe de travail

Isabelle Dessagne,

Valérie Villacres,

Thanh NGuyen-Tu,

Stéphane Dupin