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Vrai/Faux : des plus pour les carrières et les rémunérations

Publié le 24/12/2015

Même si toutes ses revendications ne sont pas satisfaites, la CFDT approuve le protocole d’accord sur les parcours professionnels, les carrières et les rémunérations (PPCR).

Nouvelles grilles du C    Nouvelles grilles du B    Nouvelles grilles du A

Le projet d’accord améliore la carrière des agents
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VRAI ! Quelques exemples : passage de 4 à 3 grades pour la catégorie C, carrières sur deux grades pour tous, intégration en catégorie A pour les assistants des services sociaux en 2018…

Le projet d’accord améliore la fiche de paie
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VRAI ! La plupart des échelons sont revalorisés entre 5 et 39 points d'indice soit entre  23,15 € et 180,57 € bruts par mois. Le début de l'intégration des primes dans la rémunération indiciaire va améliorer les pensions des futurs retraités… D’ailleurs la Cour des Comptes critique le coût estimé du projet d'accord à plus de deux milliards d’euros dès sa première année de mise en œuvre pour atteindre les cinq milliards en 2020.

La CFDT a eu raison de signer le projet d’accord PPCR
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VRAI ! Ne pas signer revient à ne rien faire contre les pertes de pouvoir d'achat dans un contexte où, selon l’Insee, le salaire des deux millions d’agents civils de la fonction publique d’État a baissé de 0,7% en euros constants entre 2012 et 2013. Dans ces conditions, l’absence d’accord majoritaire est catastrophique. Même s'il ne répond qu'en partie à la dégradation du pouvoir d'achat lié au gel de la valeur du point d’indice, l'accord est favorable aux agents.

L’accord minoritaire est valable
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FAUX !... normalement l’approbation de six organisations syndicales de la Fonction publique représentant 46,7% des personnels (dont la CFDT 19,3%) ne fait pas un accord majoritaire comme le prévoit la loi n°2010-751 du 5 juillet 2010 sur le dialogue social. Le gouvernement aurait dû prendre en compte le refus de la CGT, Solidaires et FO d’améliorer le pouvoir d’achat.

VRAI ! en pratique… Le Premier ministre décide de ne pas respecter le principe de l’accord majoritaire issu de la loi de 2010. Il ne respecte donc pas le vote des agents lors du scrutin des élections professionnelles de décembre 2014. Il donne raison à tous ceux qui ne veulent jamais négocier ou accepter des compromis.

La CFDT a négocié pendant plus d’un an ce projet d’accord.
Elle a mis sa force de conviction au profit des intérêts des agents.
Elle engrange les avancées et continue à se battre pour
améliorer les carrières
et les rémunérations.

 

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