1Q67 n° 25 Juillet 2022
Arrivé le 4 juillet à la barre du bateau (en perdition?!) notre nouveau DRFIP, Mr Laurent GARNIER a souhaité rencontrer au plus vite (le 7 juillet) les organisations syndicales.
Bien évidemment il a souligné l’importance du dialogue social et de ses préoccupations « communes » avec les OS sur la fin du NRP ! Ce serait même « une chance que le NRP se termine rapidement dans ce département » ! Cela aurait été surtout une chance qu’il ne débute pas !
Après pratiquement deux heures de rencontre, la CFDT FiP67 a le sentiment d’avoir été entendue sur certains sujets… reste à voir si nous serons écoutés !
Entendre ne veut pas dire écouter, car l’ouïe est un sens mais l’écoute est un art.
Le DRFIP a tenu à préciser qu’il faudra du temps (1 à 2 ans) pour stabiliser la situation. Nous l’avons informé que dans le département, ce seront plus de 55 % des agents qui auront été contraints d’effectuer une demande de mutation suite à cette casse sociale et morale qu’est le NRP !
Nous, les OS, avons tenu à avertir le DRFIP que le Bas Rhin n’était peut-être pas un département aussi idyllique que ce que la DG aurait pu lui vendre. Pas moins de 8 fiches de signalement collectives ont été déposées depuis décembre 2018 (SIP Schiltigheim, SIP Strasbourg Ouest, PELP, PCE Molsheim, SIP Illkirch, CPS, SIP Erstein et CDIF Molsheim). Sans compter une médiation (qui a échoué) au Centre de Contacts.
Fort heureusement, le NRP étant passé par là… la plupart de ces postes ont été supprimés et/ou restructurés. Ce que je ne vois pas n’existe pas ! Le DRFIP s’est dit être attentif à ces fiches de signalement et ne manquera pas d’aller à la rencontre de l’ensemble des agents.
Nous avons également souligné l’importance des postes vacants dans le département (123,7 !). Grâce à un joli tour de passe-passe (17 contractuels à recruter, 3 PACTES et une vingtaine d’arrivées stagiaires C...), la DRFIP ne comptabiliserait qu’une petite trentaine de vacances d’emploi. Le delta est important, mais nous devrions avoir rapidement communication de ces chiffres.
Pour ce qui est de "l’Antenne" SIE de Forbach, pas de panique, ce ne sera pas avant 2023… Il faut « accompagner au mieux, définir le périmètre des missions et du transfert des emplois ». Il faut bien comprendre transfert de « chaises » et non d’agents. Aucun agent ne sera contraint de rejoindre Forbach contre sa volonté !
Concernant l’accueil, rien de nouveau ! Il faut améliorer le taux de « décrochés » et poursuivre sur la voie (impénétrable ?!) des Maisons France Service. Nous avons souligné, ce qui a été confirmé par la direction, qu’en matière d’accueil physique, nous étions revenus à un niveau égal à 2019, mettant plus encore de pression sur les équipes d’accueil. La direction de préciser que les antennes spécialisées ont été recalibrées pour répondre aux inquiétudes des agents…
Enfin concernant le télétravail, nous avons senti une légère retenue dans ce discours policé ! C’est certes « une réalité » mais il « faut rester dans le cadre d’un bon fonctionnement du service ». Il est important « de trouver un bon équilibre » ! En définitive nous avons le sentiment que le développement du télétravail risque sans doute d’être freiné ou tout le moins en total respect avec les consignes de la DG.
1Q67 juillet 2022
