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La DG n'honore plus ses engagements en matière de dialogue social

Publié le 16/01/2017

2017, une année qui restera dans l'histoire de la DGFiP comme celle de la remise en cause d'acquis sociaux la plus importante qu'ait connue cette administration.

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En effet, la DG vient de décider de ne plus appliquer le dispositif pourtant issu d'une concertation avec les OS nationales représentatives après la fusion des deux dispositifs existant dans les ex-DGI et DGCP.

Pire, elle ne respecte plus sa parole, tant vis à vis des représentants des personnels que des personnels eux-mêmes. Ainsi, en cours de mandat, elle ne convoquera plus les élus suppléants en CAP et en CT locaux tout en réduisant très fortement le nombre de jours de préparation des CAP nationales dès le 1er janvier 2018.

Les conséquences de ces décisions totalement inacceptables, tant sur la forme que sur le fond, seront sans nul doute au détriment de la qualité de la défense des intérêts tant individuels que collectifs des personnels, même si les élus mettront tout en œuvre pour limiter les effets pervers de cette évolution ou plutôt régression.

La CFDT Finances publiques, attachée viscéralement à un haut niveau de qualité du dialogue  social gage essentiel de progrès dans toute organisation humaine, quelle qu'elle soit, a vivement réagi à cette attaque sans précédent contre les droits acquis des salariés. Elle a saisi les autres organisations syndicales représentatives pour les inviter à réagir de façon concertée face à ce passage en force sans précédent de l’administration.

La CFDT Finances publique mettra tout en œuvre afin que les personnels ne soient pas lésés par les décisions de la DG. Nos élus en CAPN utiliseront tous les moyens disponibles pour que les droits et garanties des personnels soient respectés par la DGFiP.

On savait cette administration « modèle » en matière de suppressions d'emplois dans la Fonction publique, on la découvre désormais comme la moins respectueuse de sa parole donnée et la plus méprisante pour ses représentants des personnels pourtant élus à l'issue d'élections professionnelles largement plébiscitées.