Retour

Classement des postes comptables 2017 : la DG présente ses excuses ! (liminaire)

Publié le 26/04/2016

Liminaire au groupe de travail Classement des postes comptables 2017 du 30 mars 2016.

Retour au sommaire du n° 55

Le 3 mars dernier, s’agissant des opérations de corroboration, la CFDT vous avait demandé d’entendre les revendications de vos comptables, qui attendaient un desserrement sensible du calendrier, a minima, à la même hauteur qu’en 2011. Vous avez bien voulu accéder à cette demande en reportant la date limite, dans un premier temps au 22 mars puis, tout récemment, au 24 et enfin au 25. 

Cette réponse, bien qu’attendue, est loin d’avoir résolu cependant les difficultés rencontrées qui semblent concerner plus particulièrement les familles SIE et Trésoreries mixtes ou spécialisées. 

Pour les SIE, les données ont été reconnues comme non fiables. Pour le secteur public local, l’impact des opérations liées à l’évolution de l’intercommunalité et aux restructurations de postes comptables a compliqué la corroboration par les comptables concernés.  

Ainsi, pour le futur classement 2017, la CFDT s’interroge quant à la fiabilité des données soumises à corroboration par rapport au précédent classement. 

Quant aux conditions dans lesquelles les collègues ont eu à effectuer cette corroboration, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elles ont entretenu la confusion dans le réseau. En effet, la multiplicité des réponses à leurs questions, et leur caractère tardif, ont été jugés par de nombreux collègues comme un signe d’impréparation, pire de manque de professionnalisme.  

La CFDT vous avait particulièrement sensibilisé sur le fait que la période choisie en mars, alors qu’elle était en avril en 2011, ferait supporter aux comptables le poids de cette opération de corroboration. Ils ont dû, en outre, supporter les anomalies diverses et variées allant jusqu’à entrainer des refus de valider des données par certains. 

Tout cela nous conduit à vous interroger sur les conséquences que pourraient avoir ces dysfonctionnements sur le classement des structures impactées. Et ce n’est pas le discours véhiculé par certaines directions qui va nous rassurer. En effet, pour certaines, une marge d’erreur de 10 % à la hausse ou à la baisse serait admissible. 

C’est pourquoi la CFDT souhaiterait que la DG précise les modalités permettant de garantir aux comptables le niveau de fiabilité des données qui auront finalement un impact sur le classement de leur poste. Il nous semblerait indispensable qu’un état regroupant l’ensemble des données, finalement prises en compte par la DG, soit soumis à l’examen de chaque comptable pour contestation éventuelle. Si un comptable considère que des données retenues sont notoirement incohérentes ou irréalistes par rapport à la nature des opérations concernées relatives à son poste, il doit pouvoir obtenir une expertise pour confirmation. 

Ensuite, concernant la répartition des indices par famille, au sein de la catégorie C1, la CFDT attendait de connaître votre choix définitif entre les trois hypothèses présentées lors du GT du 3 mars dernier. 

Nous avons bien compris qu’il fallait exclure tout espoir de voir abonder l’enveloppe des indices à répartir. Aussi, la DG s’est mise dans une situation où elle ne pourra éviter qu’une amélioration dans une ou plusieurs familles se fasse au détriment d’autres.  

Vous venez de nous indiquer dans vos propos introductifs que votre choix se portait sur l’hypothèse 3. Le résultat sera donc que deux familles seront perdantes : celles des SIE et des SPF. 

Dernier point, concernant la redistribution des indices libérés par les départs des ex-CH et par l’abondement de la catégorie C+, la CFDT tient tout d’abord à se féliciter du fait que la DG reconnaisse la nécessité, à la fois de maintenir l’attractivité de la filière administrative, et de ne pas accroître les tensions sur l’accès aux postes comptables. 

Cependant, après réflexion, trois éléments majeurs nous semblent devoir être pris en compte :

  • En premier, la situation actuelle qui ne permet pas de faire bénéficier les cadres de l’ensemble des HEA administratifs disponibles. En effet, aucune promotion sur place n’est possible sur ce type d’emploi sans remettre en question les règles actuelles de gestion des cadres supérieurs ;
  • Deuxièmement, le financement des HEA administratifs par prélèvement sur les indices comptables, qui ne permet pas de résoudre à très court terme l’importance du « stock » en attente d’un emploi comptable ;
  • Enfin, l’impact de la transposition du PPCR dans nos statuts particuliers qui n’est pas actuellement mesurable.

En conclusion, l’idée est intéressante, mais beaucoup de réserves dans l’immédiat.  

Enfin, la CFDT constate que l’ensemble de la problématique de l’accès aux emplois dévolus aux cadres supérieurs ne peut être traité sous l’angle unique du classement. Nous ne pouvons que confirmer nos propos tenus dès le début de ce cycle de discussions : ce dossier ne peut pas être saucissonné et réclame un examen d’ensemble du sujet du déroulé de carrière des cadres A. Nous attendons avec une patience qui tend maintenant vers l’infini les fameuses fiches carrières pour boucler ce dossier.  Enfin, nous demandons à disposer du volume global des indices qu’ils soient administratifs ou comptables.

Retour au sommaire du n° 55