Journée du refus de la misère, La CFDT engagée contre la pauvreté
Le 17 octobre, journée mondiale du refus de la misère, est une journée pour faire entendre la voix des plus démunis, mais surtout pour leur laisser la parole. Car ce sont ceux qui vivent ces difficultés au quotidien qui en parlent le mieux. Les écouter est aussi indispensable pour combattre les discours qui trop souvent les jugent responsables de leur situation.
La France compte toujours 9 millions de personnes en situation de pauvreté. Etre pauvre, au quotidien, c’est :
- Renoncer à se faire soigner : c’est le cas pour un quart des assurés sociaux,
- Vivre avec très peu de revenus : deux tiers des personnes au RSA vivent sous le seuil de pauvreté, soit 1010 euros par mois pour une personne,
- Avoir un emploi sans pouvoir en vivre dignement : un tiers des personnes pauvres travaillent ; un quart des demandeurs d’emploi sont pauvres,
- Faire face au parcours du combattant pour accéder à ses droits,
- Vivre des années dans une famille pauvre avant de s’en sortir : un enfant d’une famille pauvre met en moyenne 6 générations pour atteindre le niveau de vie médian.
2018, c’est également les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Un anniversaire qui nous permet de rappeler que les droits fondamentaux (au travail, à la santé, à l’éducation, au logement) ne sont pas une réalité pour toutes et tous. La grande pauvreté est une violation des droits humains, qui sont menacés en France, comme ailleurs dans le monde.
Une mobilisation collective est nécessaire pour éradiquer la pauvreté. La CFDT s’investira concrètement dans la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre la pauvreté du gouvernement. Un investissement en partenariat avec les associations de la société civile engagées. Avec 49 d’entre elles, la CFDT est signataire du texte commun « De la déclaration à l’action » : un appel pour que les droits fondamentaux deviennent une réalité pour toutes et tous.
