Restauration collective : Assemblée générale de l’AGRAF du 28 juin 2018

Publié le 05/09/2018

Le Président de l’AGRAF ouvre l’AG en présentant les participants puis précise l’ordre du jour. Avant d’aborder celui-ci, les OS procèdent à des déclarations liminaires. De ces déclarations, on peut retenir : que les OS regrettent le peu de représentants de l’Etat pour cette AG (beaucoup de pouvoirs ont été donnés pour les votes), et soulignent la politique de démantèlement de l’Etat. Dans ce contexte, quel sort sera réservé aux associations comme l’AGRAF ? Ils réaffirment leur combat pour la défense de l’action sociale. Avec le projet de « Comité Action Publique 2022 » (CAP 22), et la fusion des associations de politique sociale des ministères économiques et financiers, toutes les OS craignent une dégradation sociale. Celle-ci touche déjà le siège de l’AGRAF où, selon les OS la politique managériale est à repenser. A la baisse de la fréquentation des restaurants administratifs de l’AGRAF en 2017, le Secrétariat Général répond par l’arrivée d’un « food truck » sur le site de Bercy. Le nouveau restaurant « White » à Montrouge, semble avoir opérer un mauvais départ, avec des problèmes de gestion du personnel. Les OS demandent aussi un calendrier plus précis des travaux sur les différents sites de l’AGRAF et les restaurants concernés par les travaux.

Le Président fait la synthèse de ces déclarations et revient sur CAP 22 et les travaux prévus au niveau social. Il souligne que les engagements pris en 2017 ont été tenus. Les comptes de l’AGRAF sont aujourd’hui en équilibre. Pour la baisse de fréquentation des restaurants, celle-ci s’explique par la baisse des effectifs des services déconcentrés dans Paris, (sauf administration centrale) et l’offre doit être mieux adaptée à la demande des usagers. Les usagers souhaitent une offre nouvelle, ce qui expliquerait l’installation temporaire d’un « food-truck » à Bercy.
Mais l’AGRAF n’est pas partie prenante dans son installation. IL s’agit d’une initiative propre au SG. Pour revenir sur le climat social, le président rappelle que l’association emploie 370 salariés, avec des profils très divers et qu’elle fait face à des préoccupations sociales tout au long de l’année. Un audit externe de l’AGRAF sera tout prochainement organisé sur une vision assez large du siège de l’association et de l’organisation des restaurants.
Concernant le restaurant « White », on note la qualité et l’originalité des repas. Toutefois, le restaurant fonctionne avec une équipe dont les membres ont tous été désignés au début de l’année pour l’ouverture du restaurant. D’où des difficultés relationnelles avec le « chef » (qui selon les bruits de couloirs semble avoir une façon de manager son personnel comme dans un restaurant du privé). Le climat se serait apaisé, mais demeure toujours tendu. Un des problèmes évoqués est l’arrivée des usagers aux mêmes horaires pour déjeuner, ce qui entraîne des queues aux stands et aux caisses. Sur l’offre
alimentaire, les équipes de l’AGRAF travaillent sur de nouveaux menus pour la rentrée. Enfin, l’association a recruté une spécialiste de la communication pour la fin juillet.
Les OS reviennent sur certains points : l’arrêt maladie du directeur de la production, qui n’a pas participé aux réunions de travail et à l’AG. En fait, ce dernier quitte l’association le 1er juillet par rupture conventionnelle, sa présence aux réunions de fin juin ne semblait pas une nécessité. Ce qui relance le débat sur les recrutements à l’GRAF : qui recrute, comment sont rédigées les fiches de postes et par qui ? Le départ du DGA de l’association est-il prévu et programmé ? Des précisions sont également demandées sont l’audit, avec en particulier les personnes concernées, et le télétravail qui n’existerait pas pour le moment à l’AGRAF, mais qui concerne déjà les deux autres associations (EPAF et ALPAF). Selon la définition que l’on retient du télétravail, en tant que travail nomade, ce mode de travail est déjà appliqué à l’AGRAF.

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