La CFDT a refusé de siéger au CTR Budget Emplois du 23 novembre 2017 !

Publié le 20/11/2017

La DGFiP, médaille d’or des suppressions d’emplois en 2018, supprime 1600 postes de fonctionnaires des finances publiques.

Tous les ans, à la même période, lors de la présentation en Comité Technique de Réseau Budget-Emplois, la même histoire se répète et, pourtant, la CFDT refuse la banalisation de cette situation.

Cette fois-ci, l’administration « la joue rassurante » quant à ses capacités à limiter « les dégâts » faisant tout de suite la comparaison avec les annonces de suppressions d’emplois des années passées. Evidemment, 1600, c’est moins que 2100 par an en moyennes subies depuis 2013, et bien moins que 2500 entre 2008 et 2012.

Seulement, la lecture d’un message récent du directeur général adressé à l’ensemble des personnels, annonce un avenir plutôt sombre. Ainsi, les mots ont un sens et ne laissent planer aucune ambigüité : « L'année 2018 sera cependant une année de transition, les efforts en matière de suppressions d'emplois ayant vocation à se renforcer dans les années suivantes ».

Alors que nous réserve l’avenir ? Le lancement de la démarche Action publique 2022, du 1er ministre, sur l’examen des missions exercées par les différents ministères est loin d’être rassurante. Les propos récents du ministre de l’action et des comptes publics devant les députés aggravent l’inquiétude des personnels de la DGFiP.

Une vraie « épée de Damoclès » pèse sur certaines missions de la DGFiP et l’on peut raisonnablement penser que, dès 2019, les suppressions d’emplois vont atteindre des niveaux jamais observés au sein de la 1ère direction générale du ministère des finances.

Alors, trop c’est trop, et la CFDT ne peut se résigner devant ces choix de toujours réduire l’emploi public au détriment des citoyens usagers des services de l’Etat, des élus locaux et des personnels eux-mêmes. A la DGFiP, de jour en jour, les conditions de vie au travail des agents se dégradent de plus en plus.

Le dernier bilan social l’a montré, les premières victimes de cette politique de réduction de la dépense publique sont les personnels qui travaillent dans les services de l’Etat, en particulier, celles et ceux de la DGFiP.

Pour toutes ces raisons, la CFDT a refusé de siéger au CTR du 23 novembre pour manifester son profond mécontentement face à des choix inacceptables.