Restauration collective du Ministère : des problèmes de fond récurrents

Publié le 24/01/2018

Conseil de surveillance AGRAF du 28 novembre 2017.

La restauration collective du Ministère connaît des problèmes de fond récurrents. Le maillage du territoire, en termes de solutions de restauration pour les personnels, coïncide de moins en moins avec celui de structures administratives, sa rétractation rapide, en particulier à la Douane et à la DGFIP.

La CFDT a demandé un état des lieux précis, en particulier des petites structures, pour que l’on puisse construire des perspectives pour la suite.

La CFDT est revenue sur les dysfonctionnements de la carte APETIZ, ainsi que  sur les titres restaurants. La valeur faciale (6€) de ceux-ci ne permet pas aujourd’hui d’avoir accès, même à la restauration dite « rapide », ce qui introduit une inégalité de traitement entre les agents, par rapport, à la fois, au coût et à la possibilité d’accéder à un point de restauration.

Sur l’aspect budgétaire

En 2017, le montant de la subvention totale versée à l’AGRAF en 2017 s’élève à 10,856 millions d’euros. le nombre de repas servis en 2017 est en baisse de 3,3 %  (1  617 338 au lieu de 1 682 794). Les recettes d’activités ont également baissé de 3,23 %, et le résultat de l’exercice est déficitaire (- 880 000 euros).

L’examen du budget prévisionnel 2018 montre les éléments suivants :

  • L’AGRAF prévoit une baisse de la fréquentation de 8,3 %, et des recettes diminuant de 6,2 %
  • La subvention reste au même niveau qu’en 2017 (10,856 €)
  • Au final, il est affiché un déficit prévisionnel estimé à 52 000 euros.

L’AGRAF a donc demandé une augmentation de l’ensemble des tarifs de 1%.

La CFDT s’est opposée à cette proposition. Tout en reconnaissant la bonne gestion globale de l’AGRAF, il n’est pas normal, surtout en période de gel salarial, que les collègues-usagers supportent le coût des déficits d’une association subventionnée par l’Etat-employeur. Au moment du vote, après cette explication, et comme l’ensemble des autres OS présentes, la CFDT s’est donc abstenue.

La CFDT revendique une restauration à la fois de qualité et de proximité, accessible à tous les agents. Pour se faire, elle  demande donc que soit systématiquement étudiée, en l’absence de restaurants ministériels,  la possibilité de mettre en œuvre des restaurants interministériels, avec les administrations qui présentent les mêmes besoins que nous, au bénéfice de l’ensemble des collègues.