2021 : 2020 bis ?

Publié le 02/02/2021

Cette nouvelle année 2021 débute comme avait fini 2020, contexte sanitaire oblige. Si dès le 1er janvier, nous avons toutes et tous formulé des vœux de sortie la plus rapide possible de cette crise sanitaire, la clairvoyance nous ramène au même constat : un manque flagrant d’anticipation de nos responsables politiques et administratifs.

Cette nouvelle année 2021 débute comme avait fini 2020, contexte sanitaire oblige. Si dès le 1er janvier, nous avons toutes et tous formulé des vœux de sortie la plus rapide possible de cette crise sanitaire, la clairvoyance nous ramène au même constat : un manque flagrant d’anticipation de nos responsables politiques et administratifs.

La DGFiP n’y fait pas exception et l’exemple de gestion du Fonds National de Solidarité nous le démontre encore une fois. Alors qu’il était prévisible que l’impact économique allait devoir être géré en même temps que l’impact sanitaire, le nombre de dossiers à traiter a explosé et les montants traités n’arrêtent plus de progresser.

Les enjeux deviennent énormes, car il s’agit bien de tout faire pour éviter une hécatombe d’entreprises à court de trésorerie faute d’activité suffisante ou tout simplement mises à l’arrêt d’autorité.

Les équipes de collègues affectés en SIE et en PCE n’arrivent plus à suivre et les dossiers s’entassent de jour en jour. Il y a derrière ces retards des situations individuelles dramatiques. La désinvolture des options retenues pour le traitement des missions et des effectifs de la fonction publique en général et de la DGFiP, en particulier en privilégiant la rentabilité économique à celle d’un service public de qualité démontre ses limites.

Cette situation nous a conduit à demander au CTR du 1er février des moyens en renfort et surtout l’arrêt des suppressions d’emplois.

La DGFiP paye ainsi sa politique de réduction des effectifs ininterrompue depuis sa création et face à l’imprévu démontre qu’elle n’a jamais intégré dans sa stratégie la gestion de crise. Il serait pourtant utile d’y penser quand on constate, avec une satisfaction non dissimulée, que nombre de hauts responsables administratifs, politiques et économiques citent la DGFiP comme un acteur incontournable de la politique actuelle de gestion de crise de l’État.

Si la crise actuelle entraîne des conséquences très dommageables pour la population, qu’elle met sous tension tous les services de santé, elle aura eu le mérite de confirmer le rôle central de la DGFiP dans la gestion de l’État français.

Gageons que cette reconnaissance sera suivie dans les prochaines années d’une amélioration de la gestion des effectifs de cette administration aux missions désormais reconnues. Il ne serait que temps.

Nous en formulons le vœu à l’aube de cette nouvelle année 2021.

 

 

 

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