Retour

PAS : de fortes turbulences attendues dans les prochaines semaines pour les services d'accueil du public.

Publié le 16/11/2018

ALERTE

 

AVIS de tempête

 

Le phénomène économique "PAS" va engendrer de fortes perturbations sur l'ensemble des services de la DGFiP !

 

Le phénomène économique "PAS" va engendrer de fortes perturbations sur l'ensemble des services de la DGFiP !

Une première dépression est prévue en janvier-février 2019. Les premiers bulletins de paie seront amputés de l'impôt sur le revenu et inéluctablement, les usagers se tourneront vers la DGFIP.
Effet décuplé chez certains contribuables défaillants déclaratifs, jusqu'à présent non imposables, ils seront prélevés d'office au taux neutre.
L'alerte rouge est déclenchée. Tous les agents sont sollicités pour réparer les dégâts occasionnés. Dès lors, toutes les permissions pourront être refusées pour raisons de service !  
Un deuxième passage de la dépression est à craindre en septembre. Les crédits d'impôts, pour lesquels un remboursement de 60 % aura été fait en janvier seront régularisés. Calculés sur les frais engagés en 2017, le remboursement ne sera validé que si les mêmes frais ont été engagés en 2018. Si ce n'est pas le cas, les contribuables seront invités à rendre l'argent perçu ! Une forte houle viendra alors secouer les services d'accueil avec des risques de submersion...
Entre ces deux épisodes, des orages ne sont pas exclus. Il est vivement conseillé aux agents de se munir de gilets de sauvetage, oranges de préférence…

 

TRÊVE DE PLAISANTERIE, les agents n'ont pas à trinquer !

 

Le prélèvement à la source est une réforme d’une ampleur inégalée mise en œuvre dans un contexte récurrent de suppressions d’emplois. La DG, consciente de l’insuffisance de ses effectifs, avait trouvé «sa» solution : faire appel à un prestataire privé pour répondre à l’accroissement prévisible des questions liées au PAS ! Cet appel d’offres présenté par la DG comme une « assurance tout risque » est tombé à l’eau. Conséquence : la charge de travail que le privé n’a pas voulue ou pu assumer devra l’être par les fonctionnaires de la DGFiP. C’est aussi cela le service public.
Traduction : « l’intendance suivra » ! Au quotidien, l’accroissement de charges sera supporté, non seulement par les collègues de l’accueil et des centres de contact, toujours en première ligne, mais aussi par tous les autres qui doivent s’attendre à être appelés en renfort.
Cela ne suffira pas, et la DG l’a bien compris, car elle a déjà « sa » solution bis ou ter : restreindre voire supprimer purement et simplement les congés dans la période.

A trop tirer sur la corde, celle-ci finira par casser !

La CFDT refuse cette logique implacable qui veut que les agents soient constamment mis à contribution sans aucune contrepartie (augmentation de la CSG à peine compensée la première année, gel du point d’indice, gel en 2018 du PPCR, promotions en berne,…).

Il est plus que temps de dire : « ASSEZ !!!! » . Les agents n'ont pas à assumer les engagements, surtout si ces derniers ne sont pas tenables !

Pour la CFDT, les responsabilités du ministre et du DG sont bel et bien engagées. Elle n’hésitera pas à le rappeler lors du groupe de travail sur le PAS prévu le 22 novembre 2018.

La CFDT invite tous les personnels à s’adresser aux représentants CFDT locaux et nationaux pour signaler les problèmes rencontrés dans l’exercice de leurs missions.