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La DGFiP dans l’œil du cyclone !

Publié le 10/07/2018

Le 3 juillet dernier, le Comité Technique de Réseau, dont la CFDT avait demandé en intersyndicale qu’il soit présidé par le directeur général, n’a pu se tenir faute d’un quorum suffisant, en l’absence de deux organisations syndicales. Nous le regrettons d’autant plus que la publication du rapport CAP22 était attendue et que, faute de rapport CAP22, c’est le rapport de Cour des Comptes qui avait occupé tous les esprits la semaine dernière.

 

 

 

Or, il faut bien avouer que les recommandations de cette vénérable institution faisaient penser sur bien des points aux axes de réflexion que le directeur général nous avait présentés et pour lesquels nous attendions ses réactions.

L’ensemble des n°1 de la DGFiP, de la Douane et des URSSAF étant réuni demain 11 juillet par le Ministre, la question est désormais posée de savoir si, enfin, les personnels, dont l’anxiété n’a fait que croître depuis le début de cette année, vont être informés sur leur avenir professionnel.

Nous attendons maintenant de savoir si le Ministre va réserver la primeur de ses annonces à ces hauts fonctionnaires ou s’il va d’abord informer les représentants des personnels réunis dans un CTM de présentation des choix gouvernementaux pour Bercy. La symbolique et la communication qui découlera de la forme de ces annonces sera nécessairement à prendre en compte pour la suite des événements.

En effet, il avait été annoncé qu’une période de concertation avec les OS s’ouvrirait après la publication du rapport CAP22 prévue initialement fin mars puis reportée en mai puis en juin puis on ne sait quand !

Comment le Gouvernement et, en particulier, son ministre de l’Action et des Comptes publics voit désormais les choses en matière de dialogue social à son niveau, puis à celui de la DGFiP ? C’est la question majeure qui se pose dorénavant ? Nous attendons la réponse dans les prochains jours et, notamment, lors du CTR reconvoqué le 12 juillet.

Aucune réforme d’ampleur n’a réussi dans notre pays et, en particulier, dans notre administration si elle a été imposée sans aucune concertation et sans un accompagnement adapté à l’importance des efforts demandés aux personnels concernés.

Il y va de la qualité de nos services publics et de celle des conditions de travail de nos collègues confrontés depuis trop longtemps à des réformes ininterrompues au seul bénéfice de l’Etat, oubliant celui des usagers et des personnels exerçant les missions de service public.