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Protection sociale complémentaire: le point sur la participation de l’Etat employeur et le reste à charge à 0

Publié le 16/10/2018

la CFDT Finances revendique :

•    La mise en œuvre rapide de la prise en charge par l’Etat employeur de 60 % de la cotisation mutualiste de ces agents, s’agissant de ce que le secrétaire d’Etat à la Fonction publique qualifie lui-même de « vraie avancée pour les agents »;
•    La mise en place rapide de l’avancée sociale que représente le « Reste à charge 0 » en matière dentaire, optique et auditif;
•    L’assurance de l’Etat-employeur que, dans ce cadre, il respectera son obligation de soutenir la MGEFI dans son effort pour intégrer le « Reste à charge 0 », qui bénéficiera à tous : il s’agit, là aussi, de sa responsabilité sociale.

Le comité de suivi de la convention de référencement pour la protection sociale complémentaire, a été réuni par l‘administration le 11/10/2018. La CFDT a d’abord pris la parole pour indiquer que cette instance était le bon endroit pour réitérer notre revendication : la prise en charge par l’Etat employeur de 60 % de la cotisation versée par les personnels au titre de leur mutuelle.

 

L’Etat ne peut rester indéfiniment dans la posture du « conseilleur », à l’égard des employeurs du secteur privé. Il doit se montrer exemplaire, en faisant aussi bien qu’eux, au niveau de la prise en charge de la PSC de ses agents. Au niveau du pouvoir d’achat, les tableaux de la MGEFI montrent une cotisation minimale de 60 € mensuels pour un agent âgé entre 45 et 50 ans, et 53,66 € pour un retraité.  A partir de ces exemples, la prise en charge de 60 % de leur cotisation correspond donc à un gain de 36 € mensuels au minimum pour un actif (432 € annuels) et 32,20 € mensuels (386,40 € annuels), pour un retraité.

 

En phase avec cette revendication, la CFDT vient de lancer, avec son Union des Fédérations de Fonctionnaires et Assimilés (UFFA) une pétition réclamant cette prise en charge.


Pourtant garante du dialogue social, l’administration n‘a pas fourni d’ordre du jour pour cette rencontre,  tout en demandant, aux organisations syndicales, d’approuver à la fois un règlement intérieur (RI) , et un thème de prévention, parmi 4 sélectionnés par la MGEFI.

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