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Le télétravail devient la règle impérative pour tous les postes qui le permettent !

Publié le 01/04/2020

La communication est on ne peut plus claire sur Le portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics :

Le moyen le plus efficace pour lutter contre la diffusion du Covid-19 est de limiter les contacts physiques. Le télétravail doit donc être mis en place à chaque fois que cela est possible pour lutter contre l’épidémie, dans le cadre des plans de continuité comme pour les activités professionnelles habituelles.

Alors que la DGFiP n’atteignait pas encore 10 % de télétravailleurs parmi ses effectifs avant le début de l’épidémie COV19, il est peu de dire que les encadrants n’étaient pas préparés à gérer la rapide hausse du nombre d’agents en télétravail, tout en devant également eux-mêmes s’adapter à ce mode de fonctionnement.

 

 

 

 

 

La communication est on ne peut plus claire sur Le portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics :

Le moyen le plus efficace pour lutter contre la diffusion du Covid-19 est de limiter les contacts physiques. Le télétravail doit donc être mis en place à chaque fois que cela est possible pour lutter contre l’épidémie, dans le cadre des plans de continuité comme pour les activités professionnelles habituelles.

Ainsi :

  • En cas d’impossibilité de télétravailler, l’agent est placé en autorisation spéciale d’absence (ASA).
  • Seuls les agents publics participant aux plans de continuité de l’activité en présentiel, se rendent effectivement sur leur lieu de travail.
  • Tous les agents maintenus à domicile doivent être en lien avec leur chef de service et demeurer disponibles afin de contribuer en tant que de besoin à la continuité du service public.

L’impact sur l’organisation et la gestion des services

Les principes couramment exposés en termes de mise en œuvre du télétravail dans un collectif de travail sont de privilégier une mise en place progressive, réfléchie et structurée du travail à distance dans laquelle le recrutement, la formation, la protection des données et la confiance entre le chef de service et les agents en télétravail sont des éléments déterminants.

Le manager d'équipe en télétravail, plus qu'un gestionnaire, doit privilégier l'accompagnement et la coordination au contrôle. Ainsi, il doit s'imposer comme un accompagnateur du changement. Le manager n'ayant plus la possibilité de contrôler visuellement ses collaborateurs, doit laisser place à une gestion basée sur des objectifs et des résultats, en mettant en place des processus de travail adaptés. Partant d'une confiance réciproque, en laissant de l'autonomie au télétravailleur, il doit faire attention à ne pas le laisser de côté, car ce n'est pas un travailleur indépendant. En effet, l’agent en télétravail demeure intégré dans un collectif dont il concourt à réaliser les objectifs professionnels. Par ailleurs, la distance ne doit pas être synonyme d’isolement. Le chef de service doit savoir apporter à l’agent en télétravail reconnaissance et soutien. Il doit également assurer des points et retours réguliers permettant l’organisation individuelle et collective du travail.

Alors que la DGFiP n’atteignait pas encore 10 % de télétravailleurs parmi ses effectifs avant le début de l’épidémie COV19, il est peu de dire que les encadrants n’étaient pas préparés à gérer la rapide hausse du nombre d’agents en télétravail, tout en devant également eux-mêmes s’adapter à ce mode de fonctionnement.

Une fois encore, notre administration n’a montré, ni ses capacités d’anticipation, ni une réelle volonté de promouvoir le télétravail comme le travail à distance. Preuve du peu d’empressement de la DGFiP à développer le télétravail, quand, malgré les demandes plusieurs fois réitérées de la CFDT Finances publiques, la direction générale n’a jamais daigné communiquer le rapport de la mission BLEHAUT relatif au travail à distance. Pourtant, les OS avaient été auditionnées à cette occasion. Preuve en est encore les difficultés souvent rencontrées par les agents qui demandent à télétravailler.

Pourtant ministre comme directeur général prétendaient en faire un sujet de première importance et l’une des modalités phares dans le déploiement du « nouveau réseau de proximité ». Preuve là encore, s’il le fallait, que les mots sont vides de sens pour certains et qu’habiller la mariée est le seul véritable objectif des innombrables déclarations d’intentions dont ils se parent.  

 

 

 

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