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CFDT DiSI Centre-Ouest : Comité technique local du 22 janvier 2020

Publié le 29/01/2020

Compte rendu du CTL du 22 janvier 2020 « suppressions et transformations d'emplois »

Monsieur le Président,


En premier lieu, comme il est de coutume, permettez aux représentants de la CFDT de présenter les voeux de bonne année 2020 à toute l'équipe de direction de la DiSI Centre Ouest.
2020, année bissextile et composée de deux chiffres identiques, ce qui n'arrive qu'une fois par siècle.
C'est aussi l'année de départ en retraite de la secrétaire de la section CFDT.
La retraite, un sujet majeur d'actualité.
La CFDT dénonce les attaques verbales, écrites et physiques à l'encontre des militants et des adhérents de notre organisation syndicale. On peut ne pas être en accord avec des points de vue.
Mais il est INACCEPTABLE de s'en prendre à la personne humaine. L'intelligence n'est pas répartie équitablement à chaque être humain. Heureusement, à la DiSI Centre Ouest les échanges entre organisations syndicales restent courtois.
À la suite de la concertation menée par le Haut-commissaire à la réforme des retraites (HCRR) depuis près de deux ans, le gouvernement s’apprête à déposer un projet de loi portant réforme des retraites d’ici à février 2020, pour une adoption par le Parlement avant l’été 2020. La CFDT revendique depuis de nombreuses années la création d’un système de retraites par répartition, universel, plus juste et plus lisible. La promesse faite par le candidat Emmanuel Macron durant la présidentielle a constitué une réelle opportunité de voir concrétiser ce projet. Après de longues concertations, des recommandations du HCRR, force est de constater que le sens initial du projet fait désormais défaut.

En ce début d'année, soyons réalistes mais optimistes. Souhaitons que le gouvernement entende raison afin que personne ne sorte perdant des discussions annoncées.
Autre sujet d'importance pour l'avenir de vos agents : le numérique.
Henri Verdier ex directeur de la défunte DINSIC dans un entretien a un hebdomadaire reviens sur les dernières années : «Quand j’ai commencé à m’occuper du numérique en 1995, c’était un champ d’expérience pour les innovateurs et les bricoleurs, résume-t-il. Aujourd’hui, c’est devenu un véritable sujet géopolitique et stratégique. »

Pour la CFDT, accompagnée de multiples associations, ONG et syndicats, le modèle de société que nous connaissons est porteur d’inégalités, d’injustices et de périls écologiques, il appelle d’importantes transformations : c’est autour de cette urgence que cet ensemble d’organisations et d’acteurs de la société civile a proposé, le 5 mars 2019, un pacte social et écologique, « pour donner à chacun le pouvoir de vivre ». Les quatre grands objectifs visés par ce pacte impliquent de prendre en compte l’enjeu du numérique, compte tenu de son rôle croissant dans l’économie et dans la société. Qu’il s’agisse de réinventer les biens communs, de remettre l’exigence de solidarité au coeur de l’économie, de réconcilier transition écologique et justice sociale ou de partager le pouvoir, le numérique peut être un obstacle ou un atout. Loin d’être un simple outil, le numérique est à l’articulation de nombreux dispositifs qui intègrent des choix techniques, économiques, juridiques etsociaux. Ces choix peuvent concentrer ou distribuer le pouvoir et la valeur économique, gaspiller ou épargner les ressources, renforcer ou atténuer les inégalités, protéger ou menacer nos libertés.
Nous sommes bien là au coeur du sujet, aujourd'hui, à la DiSI Centre Ouest, dans cette instance ayant pour ordre du jour : Déclinaison locale du volet « emplois » du projet de Loi de finances pour 2020 et Transferts et transformations d'emplois.
Avant nous, nos camarades syndiqués nationaux ont eu à se prononcer sur le sujet au CTR fin décembre. Voici un extrait de la liminaire commune aux organisations syndicales représentatives à la DGFiP :

« Sur la question des emplois en particulier, il est difficilement acceptable de lire que le volume des suppressions est à son niveau le plus bas depuis la création de la DGFiP, comme s’il était possible de s’en satisfaire. Bien que ce soit exact, ça en dit très long sur ce que la DGFiP a absorbé en volume sur les dix dernières années (-22671) et ce chiffre demeure très supérieur à la moyenne des suppressions dans le reste de lFonction Publique d’Etat. En gros, «c’est mieux que si c’était pire». A aucun moment dans ces documents vous ne projetez les charges qui sont en constante augmentation depuis plus de 10 ans. »

Dans le compte rendu intersyndical national, on peut lire : « Depuis de longs mois maintenant, le dialogue est rompu entre la Direction Générale et les organisations syndicales du fait, notamment, du projet de Nouveau Réseau de Proximité (NRP) contesté tant sur le fond que sur la forme. Nous avons saisi l’occasion de ce CTR pour revenir sur la méthode utilisée par la DG consistant à n’ouvrir les discussions qu’une fois les projets aboutis et donc, par construction, à l’intérieur d’un périmètre
prédéfini. »

Au niveau local, nous n'avons pas rompu le dialogue. Mais avons-nous plus de marges de manoeuvre qu'au national ?

Vous trouverez la suite du compte rendu du CTL en pj

Vos représentants :
Titulaires : Dominique Féral, Jacques Letscher, Jean-Emmanuel Le Mire

Suppléants : Jean-François Rousseaux, Jacques Boumard, Christophe Pajdak

 

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