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Les nuages ne se lèvent pas sur la RH de la DGDDI

Publié le 16/02/2018

Malgré la mise en place d'une formation quantitative et qualitative sur le papier, un renforcement annoncé du pôle spécialisé (même si le nombre d'emplois supplémentaires reste inconnu à ce jour), nous restons encore dubitatif quant aux solutions possibles pour régler certains problèmes impactant directement l'accomplissement des tâches de travail (lenteur SIRHIUS, gouvernance locale pour le CSRH...)

Le CSRH faisait déjà la préliquidation de la paie, il se verra dans les mois à venir attribuer des compétences accrues et faire la Gestion Administrative. Une fois de plus l'administration avance avec un enthousiasme béat qui nous inquiète. En fait il va y avoir un maintien du calibrage en effectifs à iso charge de travail. L'abondement en emploi correspond seulement à un transfert d'une charge de travail supplémentaire. Les transferts de charge de travail sont toujours calculés à minima et nous craignons une nouvelle fois que les agents du CSRH soient livrés à eux même.

Pour les FRHL Interrégionaux, c’est une fois de plus la cure d’amaigrissement, même si la DG se défend de vouloir supprimer ces services. Une chose est sûre on va une fois de plus perdre énormément de la proximité sur les questions RH et sur la paie. Il y a pourtant des sujets ou cette proximité est nécessaire ( accident de service, maladie, retraite, anticipation des indus au niveau de la paie ).

La DG évoque de nouvelle missions avec une gouvernance RH dans les DI piloté par les FRHL. Très bien. Mais avec quels moyens ?

Pour les services de la DG et notamment de la sous-direction A c’est encore l’inconnu. Une vraie inquiétude pour la CFDT sachant que ces services sont déjà sous pression.  La réforme ambition DG, les transferts de charges (dont on ne sait pas la réel efficience ), sont des données dont on a du mal à mesurer le réel impact sur les conditions de travail à venir des agents.

Les nuages ne se lèvent pas sur la RH de la DGDDI, les mêmes mots produisants les même effets. L'hyper-centralisation ne va pas améliorer le service rendu aux agents. Pire, elle met en difficulté ceux qui ont la lourde charge de porter à bout de bras cette mission, avec des outils inadaptés et des effectifs restreints.

 

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