Happychic : un PSE bien négocié abonné

Les mesures obtenues par la CFDT et FO dans le cadre du plan de sauvegarde de l’emploi sont bien au-dessus des premières propositions de la direction.

Par Didier Blain— Publié le 15/01/2019 à 14h53 et mis à jour le 16/01/2019 à 14h49

Fin décembre, la CFDT et FO, mais pas la CGT qui était pourtant l’intersyndicale jusque-là, ont signé le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) chez Happychic. Le groupe qui possède les enseignes Jules, Brice et Bizzbee emploie 3 200 salariés dans le pays. Il est en cours de restructuration, il va regrouper les enseignes Jules et Brice pour en former une nouvelle ce qui conduira à la fermeture de 88 magasins.

Après l’annonce du PSE avec 460 licenciements en juillet et de premières négociations en septembre, une grève avec blocage des entrepôts du Mans et de Wattrelos à l’appel de la CFDT, FO et de la CGT a permis « une amélioration conséquente de l’indemnité supra légale de licenciement proposée par la direction, observe Patrick Digon, le délégué syndical central CFDT de  l’entreprise, elle est passée de 700 € à 2 000 € après un mois et demi de négociation. » Outre ces indemnités, le PSE prévoit une prime de mobilité de 3 000 € et jusqu’à 6 000 € pour le déménagement et une période d’adaptation de deux mois pour les salariés qui déménageront et se formeront…

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